Le Lavoir Communal de St Maurice

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Financé, en souvenir de sa mère, par Stéphane Dervillé. Il honore la mémoire de « dame Louise Catherine Eudoxie Dervillé Balland des Communes, née à la Pointe-à-Pitre le XV janvier MDCCCXXIX, décédée aux bains de Capvern le XII août MDCCCXCV, bienfaitrice de cette paroisse de Saint-Maurice où elle grandit et vécut, donnant sous leur forme la plus aimable l'exemple de très hautes vertus ».

Construit vers 1900, il est alimenté par la Fontaine des Saules. Cet édifice de plan carré, à la particularité d’être un lavoir fermé. Il est éclairé côté rue par des arcades fermées par des huisseries métalliques et sur les autres côtés par des petites fenêtres.

Son toit en pavillon, s’orne à l’angle sud-ouest d’une grenouille jouant de la mandoline, juchée sur un pilier. Est-ce pour comparer, avec humour, les chants des lavandières aux croassements de l’animal ?

Des maximes moralisatrices, en lettres gothiques peintes, font le tour du lavoir rappelant que « Avenandise (politesse) et netteté (propreté) valent mieux que gaste (ravageuse) beauté » ou encore « Ne geignez pas sur vos maris, tous les linges sales ne se lavent pas ici » et même pour inciter les blanchisseuses à plus d’efficacité «  Le battoir besogne mieux que la langue »